PGP ne protège plus les données personnelles

PGP ne protège plus les données personnelles

PGP l’application et logiciel de chiffrement d’email ne protège plus les données de c’est utilisateur.

Le parquet de Charleroi qui enquête sur un vaste trafic de stupéfiants ou les inculpé utilise PGP. Dans ce dossier, les enquêteurs du juge Jean-François Tock ont été aidés par le fait qu’ils ont eu accès à des données cryptées de téléphonie, conversations GSM et messages électroniques que les suspects pensaient protégés par le logiciel de cryptographie renforcée PGP : Pretty Good Privacy.

Il s’agit d’une première pour la police et la justice belges qui, grâce à la justice canadienne et l’aide des Pays-Bas, mettent fin à vingt ans d’inviolabilité. PGP ne protège plus c’est utilisateurs depuis longtemps.

EN FRANCE
Arrivé en France en 1999, PGP est largement utilisé par ceux qui veulent la discrétion.  Avec ses serveurs installés au Canada, PGP était inaccessible depuis vingt ans aux justices européennes. Sans entrer dans les détails, les Néerlandais ont été les premiers à s’attaquer à cette inviolabilité.

Aidés par les Canadiens, ils ont réussi à trouver les clés de déchiffrement du logiciel supercrypté grace à une source mystérieuse qui a accès aux données de décryptage. Peut être un hacking ou l’attaquant s’introduit via une faille de sécurité dans les serveurs de l’entreprise ?

La police et la justice néerlandaises ont obtenu un flot considérable d’informations sur des activités multiples et variées aux Pays-Bas et ailleurs tombant sous le coup de la loi. Du coup ceux ci sont capable de décrypter tout les messages depuis plus de 20 ans !

LE PARQUET de Charleroi est le premier en Belgique à avoir eu accès aux Pays-Bas à la copie de données provenant des serveurs de PGP dont les données ont été déchiffrées au Canada.

Contacté, le procureur de Charleroi Vincent Fiasse, comprenant très bien ce dont nous aurions aimé savoir, a répondu qu’il ne ferait “aucun commentaire sur ce dossier”.

L’instruction carolo porte sur un réseau de fournisseurs et revendeurs présumés de 42 suspects, les premiers à faire les frais de cette avancée spectaculaire dans l’exploitation de données issues de la téléphonie cryptée.

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