Il est interdit de filmer des infractions dans l’espace public

Il est interdit de filmer des infractions dans l’espace public

Les rues bruxelloises se trans­ forment doucement, laissant place à plus de vélos et moins de voitures. Sur Twitter différentes communautés font leur nid et poussent les automobilistes à quitter leur siège auto pour grimper en selle. Depuis quelque temps, le hashtag #ve- totaf {comprenez « aller au tra­vail à vélo ») envahit le flux d’ac­tualité du petit oiseau bleu. Les utilisateurs postent leur ressenti avec des belles photographies mais font également part de leurs frustrations durant leur trajet vetotaf « Parfois nous fai­sons face à de grosses mises en danger. Dans ce cas-lâ. je n’hé­site pas à interpeller les autorités compétentes pour qu’ils agissent», confie François, vélotaffeur. Ces publications sont un moyen de montrer et de dénon­cer des situations auxquelles font face certains cyclistes.

Cependant, cette pratique est punie par la loi. Si la vidéo est partagée sur les réseaux sociaux, le cycliste devient responsable du traitement et donc le RGPD {Règlement Général sur la pro­tection des données} est d’appli­cation. Le RGPD doit bien évidemment être respecté dans son entièreté.  En ce compris l’obligation d ‘in­ formation des personnes concer­nées et la nécessite d’une base légale justifiant le traitement des données ». à savoir le consentement préalable des au­tomobilistes. Si ces conditions ne sont pas respectées, le RGPD « prévoit plusieurs types de sanc­tions possibles pour le respon­sable. Par exemple : l’obligation d’effacer des données ou une amende administrative.

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